Mahmoud al-Habbache, chef des tribunaux islamiques palestiniens, a ordonné aux juges de ne pas prononcer de divorces pendant ce mois sacré. Sa décision est motivée par « l’expérience des années précédentes » dit-il.
La privation de nourriture et de cigarettes pousserait certains à créer des problèmes au sein de leur mariage. Entre impulsivité et mots de trop, les décisions hâtives de séparations seraient vites suivies de regrets.
C’est pourquoi il enjoint les juges a repousser tous les actes de divorces après la fin du mois de Ramadan. Ainsi, avec du recul et en dehors de cette période de restriction, les couples et plus particulièrement ces messieurs pourraient y réfléchir a deux fois avant de confirmer leur choix. En territoire palestinien, seul les juges sont autorisés à prononcer les mariages et les divorces.
L’autorité palestinienne note un hausse des divorces ces dernières années et ce surtout en raison de conditions économiques difficiles : pauvreté et chômage. En 2015, sur 50 000 mariages célébrés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, 8 000 se sont soldés par des divorces.