L’être humain comme élément d’un système
En Islam, l’Homme est une création parmi une multitude d’autres qui ont été mise à sa disposition pour lui permettre de survivre et de se repérer. Tel est le cas des végétaux et des animaux et les exemples à ce sujet dans le coran ne manquent pas :
Toutefois cette ascendance de l’Homme ne doit pas l’empêcher de traiter ces éléments avec respect. Souvenons-nous de l’exemple du prophète Souleymane (Alayhi as salam – sur lui la paix), qui dévia la trajectoire de son armée afin qu’elle n’écrase pas les fourmis sur son passage. L’Homme doit donc, au contraire, être reconnaissant des grâces qui lui sont accordées et en profiter avec mesure.
Mise en garde contre le gaspillage
Même si par la miséricorde d’Allah, le musulman est comblé par un bienfait en abondance, il ne doit pas tomber dans l’exagération au point de se mettre à gaspiller car ceci est un signe d’ingratitude. Le gaspillage alimentaire est un des fléaux de notre société quand on sait que par ailleurs, 1 personne sur 9 souffre de la faim dans le monde ! Chaque année nous jetons des kilos de nourriture, parfois même des aliments qui n’ont même pas été ouverts. Sans parler des mariages et autres événement festifs qui détiennent la palme d’or du gaspillage. En changeant nos habitudes d’achat et de consommation tout en adoptant des « éco gestes », chaque citoyen peut participer à l’effort collectif afin de préserver la planète.
La planète, une Amana – un dépôt confié à l’Homme
La multiplication des rapports, des conventions et des sommets relatifs à l’état de la planète est le reflet de l’urgence dans laquelle on se trouve, n’en déplaise aux climatosceptiques.
Le réchauffement climatique causé par l’activité humaine à des conséquences catastrophiques : accroissement de la récurrence et de l’intensité des sécheresses mais aussi des inondations, menace d’extinction d’une espèce sur six (plusieurs espèces de gorilles, de zèbres, de tortues, de saumons, de renards…), multiplication des réfugiés climatiques causant des déplacements de populations et donc de l’instabilité géopolitique. De surcroît, des conséquences sanitaires sont aussi à prévoir avec l’augmentation des risques d’exposition aux maladies comme le palu par exemple.
L’impact de l’Homme sur la planète et les ressources qui lui ont été confiées par Allah est donc dramatique. Il incombe donc au musulman, à la fois en accord avec les valeurs de l’Islam et en tant que citoyen du monde, d’assumer une part de la responsabilité collective de cette situation et d’en tirer les leçons en modifiant son comportement.
Si l’islam a un discours incitant l’Homme à préserver ces ressources en amont, nous sommes actuellement dans une phase ou l’impact de l’Homme sur l’environnement est tel que l’on parle désormais plus volontiers de « sauvegarde de l’environnement ». Chacun, à son niveau, peut ainsi modifier ses habitudes et s’engager dans l’effort collectif nécessaire pour inverser la tendance.